9 février à 18 h : Rencontre avec Jean Portante, poète

Rendez-vous le 9 février 2022 à 18 h à la Maison de Poésie – Fondation Emile Blémont.

11 bis rue Ballu 75009 Paris – accès par la porte située au fond de la cour à droite.

Jean PORTANTE a publié de nombreux livres, romans (L’Architecture des temps instables publié en 2015 a obtenu, au Luxembourg, le Prix Servais 2016 – prix qu’il avait déjà reçu dix ans auparavant pour Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine ) ou recueils de poèmes.
membre de l’Académie Mallarmé. En 2003, il a reçu le Grand Prix d’automne de la Société des gens de lettres, pour l’ensemble de son œuvre, ainsi que le Prix Mallarmé pour son livre L’étrange langue.

Jadis je disait a été publié aux éditions PHI en 2021
ISBN 978-2-919791-68-2

1ère partie : Présentation de Jean Portante par Sylvestre Clancier (Photos de Colette Klein) :

Sylvestre Clancier et Jean Portante
Jean portante pendant la présentation

2ème partie : Poèmes lus par Jean Portante accompagné par César Stroscio au bandonéon.

Lecture de Jean Portante
César Stroscio au bandonéon

Descente poétique francophone

Le 3 décembre 2021 à 18 h, au siège de la Maison de Poésie 11 bis rue Ballu 75009 Paris

Rencontre animée par Sylvestre Clancier.

Avec la participation des poètes Linda Maria Baros, Alexandre Monnet-Terrile, Alexandre Gouttard, Brigitte Gyr, James Noël, Patricia Nolan, Jean Portante, Nohad Salameh, Omar Youssef Souleimane, Habib Tengour.

Le Salon de la Mélodie française

Le 1er salon des Poètes de la Mélodie française a eu lieu le 2 décembre 2018 à La Salle Gaveau.
Cette rencontre était présentée par Sylvestre Clancier.
Un hommage a été rendu à Georges-Emmanuel Clancier, sous l’égide de l’Académie Mallarmé, de la Mison de poésie et de la Fondation Emile Blémont, et avec le Pen Club français – parrainage de Sylvestre Clancier et Pierre Brunel.
Les poèmes ont été lus par Charles Gonzalès.

A l’issue du récital 100 poètes ont pu dédicacer leurs livres.

Le 2ème Salon des poètes et de la mélodie française s’est tenu le dimanche 1er décembre 2019, à la Salle Gaveau.

Les poèmes ont été lus par Brigitte Fossey.

Les Rencontres du Journal des Poètes

samedi 18 septembre 2021

entre 13h et 18h30.

Palais des Académies, Rue Ducale 1, 1000 Bruxelles, salle Albert II.

Première partie : 13h30 -15h15  (Modérateur : Philippe Dewolf)
Philippe Lekeuche, Autour du « Conservateur des charges » de Jean Tordeur
Michèle Goslar, Yourcenar, une poésie simple et émotive
Béatrice Libert, Jeanine Moulin, entre vie vécue et vie distanciée
Guy Goffette, Max Elskamp et la chanson de Flandres 
Gérald Purnelle, Robert Guiette, un poète en exil dans un monde de signes

Pause : 15h15-16h

Seconde partie : 16h-17h45 (Modérateur : Philippe Dewolf)
Jean-Marie Corbusier, Anna de Noailles, l’éclat de vivre ou la vie en éclats
Véronique Bergen, Claire Lejeune, engendrements et dissidences
Marc Danval, Robert Goffin, poète-mémoire du XXème siècle
Éric Brogniet, Philippe Jones: l’Ars Magnum

Remise du Prix Philippe Jones 2020 au poète Pierre Dhainaut
(Transfert de souffles, L’Herbe qui tremble, 2019 )

Conversation avec le lauréat et lecture de poèmes

Cette manifestation entre dans le cadre du centenaire de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique

Entrée gratuite

Avec le soutien de la Cocof.

Max Alhau – Les mots en blanc

Max Alhau Les mots en blanc (140 pages L’herbe qui tremble 2020) (couverture et planches : Elena Peinado Nevado)

« Disparaître quoi que l’on fasse »

Il suffit de la conjugaison au futur antérieur pour que le lecteur soit saisi par l’émotion : « Cette vie n’aura été… ». Le livre s’offre à nous comme une espèce de bilan, de ceux qu’on ferait quand on s’interroge sur « ce qu’il reste à franchir », qu’on se demande « à quoi [on] aura acquiescé » et que s’imposent certains constats : « il est trop tard sans doute ». Mais le poète, dans cette entreprise où il recourt à ses deux manières : deux sections en vers, une en prose, est trop fidèle à lui-même pour ne pas rester en éveil : il est prêt à accueillir « cette part de surprise / que les mirages nous réservent encore ». On sait l’importance du thème de la marche dans l’œuvre de Max Alhau. De cette métaphore de la vie comme un chemin procèdent le regard du marcheur et les questions qu’il pose auxquelles « seul le silence répond ». Certaines s’adressent à lui-même : « Est-ce cela avoir vécu », d’autres au monde indéchiffrable, insaisissable et qui se dérobe à nos certitudes, ainsi qu’en témoignent les adjectifs « fugitif », « éphémère », « provisoire », « illusoire ». Même au futur, la conclusion est connue d’avance : « Bientôt on ne connaîtra plus rien ». Mais l’écrivain ne renonce pas : il s’agit de « dire une fois encore » et, l’oxymore « brève éternité » le souligne, d’approcher ce moment où la parole se suffirait à elle-même dans « la force des mots / retournant à leur blancheur première ». Alors, malgré la perte de l’être aimé, malgré « le péril sans équivoque », seule issue du chemin, tout sera réconcilié, la mort ne sera plus qu’un mot : « arrivé à son terme / tu ne pourras faire demi-tour / l’ombre et la lumière : / un même mot les désignera ».

JLB